jeudi 6 mars 2008

La deuxième plus grande lune de Saturne pourrait avoir un anneau


Au moins un disque de matériaux circulant autour de Rhéa paraît avoir été détecté par les six instruments à bord de la sonde Cassini.


Rhéa, la deuxième plus grande lune de Saturne, pourrait avoir au moins un anneau, ce qui serait une première pour une lune, selon une étude d'une équipe internationale de chercheurs publiée jeudi aux États-Unis.


Cette découverte a résulté d'une observation faite par la sonde Cassini lors d'un passage rapproché de Rhéa en 2005 et paraît dans le journal Science daté du 7 mars.

Au moins un disque de matériaux circulant autour de Rhéa paraît avoir été détecté par les six instruments à bord de Cassini spécifiquement conçus pour étudier les atmosphères et les particules autour de Saturne et de ses lunes.

«Jusqu'à présent, seules les planètes étaient connues pour avoir des anneaux mais désormais Rhéa semble aussi appartenir à cette famille avec sa parente Saturne», explique Geraint Jones, un scientifique de la mission Cassini et principal auteur de ces travaux.

«Les astronomes vont pouvoir ainsi mieux comprendre comment se forment les planètes», ajoute ce scientifique qui a commencé à travailler sur ce projet à l'institut Max Planck en Allemagne et qui travaille actuellement au Mullard Space Science Laboratory à l'University College London en Grande-Bretagne.

Les quatre plus grosses planètes du système solaire, Jupiter, Neptune, Saturne et Uranus, ont toutes des anneaux et il est probable que la Terre en avait aussi un au début de son histoire il y a plusieurs milliards d'années, selon cet astronome.

«Cette découverte ouvre un nouveau champ de recherche», a jugé Norbert Krupp, un scientifique de l'institut Max Planck chargé de l'instrument d'imagerie magnétosphèrique de Cassini.

Trois instruments de la sonde ont pu analyser directement des échantillons de poussière circulant autour de Rhéa.

L'existence de débris était attendue car les lunes de Saturne, notamment Rhéa, en sont constamment bombardées et ces impacts projettent des particules dans l'espace autour d'elles.

Des observations faites par d'autres instruments ont montré les interactions de Rhéa avec la magnétosphère de Saturne, ce qui élimine la possibilité d'une atmosphère pour cette lune, selon ces scientifiques.

Rhéa a un diamètre de 1502 kilomètres. Le disque apparent de débris autour d'elle mesure plusieurs milliers de kilomètres de circonférence.

Les particules formant ce disque vont de la taille de petites billes à de gros blocs rocheux.

Un autre nuage de poussière pourrait s'étendre sur plus de 5000 km depuis le centre de Rhéa soit près de huit fois le rayon de la lune.

La sonde Cassini, une mission euro-américaine, a été lancée en 1997 pour explorer Saturne.

En février les scientifiques de la mission ont indiqué que les instruments de la sonde avaient détecté la présence d'eau sous la surface gelée d'Enceladus, une autre lune de Saturne.

mercredi 5 mars 2008

Le pétrole tombent du ciel sur Titan



Le Peak Oil est proche ? Qu'importe, il suffira, lorsque les réserves seront épuisées, d'aller se ravitailler sur Titan. Ce satellite de Saturne regorge en effet d'hydrocarbures liquides sous forme de mers, de lacs et de dunes. Des réserves équivalentes à plusieurs centaines de fois celles dont dispose la Terre en gaz naturel et pétrole.

Sur Titan, le pétrole tombe littéralement du ciel, pour former des lacs, des mers et des dunes. L'équipe de Ralph Lorenz, en charge du radar de la sonde Cassini au JHUAPL (Johns Hopkins University Applied Physics Laboratory), a étudié ces formations qui parsèment la surface du satellite.

La sonde américaine Cassini a observé environ 20% de la surface de Titan, répertoriant des centaines de lacs, de mers et de dunes sombres. Plusieurs de ces lacs contiennent sous forme de méthane et d'éthane au moins l'équivalent des réserves répertoriées de gaz naturel terrestre, soit 130 milliards de tonnes.

Les hydrocarbures liquides se trouvent sous forme liquide. Les dunes sont composées de produits organiques complexes, elles contiennent à elles seules l'équivalent de plusieurs centaines de fois les réserves terrestres de charbon.

Pour Lorenz, "Titan est véritablement recouverte de matière à base de carbone, il s'agit d'une usine géante de produits chimiques organiques."

Le nouveau visage de l'ISS


Les astronautes de la navette Atlantis ont captée cette photo de la Station Spatiale Internationale (ISS) complétée par le laboratoire Columbus. Le raccordement du laboratoire, visible au centre de la photo, au module Harmony, a nécessité 9 jours et 3 sorties dans l'espace.

Avalanche sur Mars



La sonde américaine Mars Reconnaissance Orbiter (MRO) a pris fortuitement les premières images d'une série d'avalanches de glace et de poussière près du pôle nord de la planète rouge, a annoncé lundi la Nasa.



L'image très détaillée montrée par l'agence spatiale américaine a été prise par le MRO le 19 février et est l'une des quelque 2400 rendues publiques lundi.«Cela m'a surpris», a dit dans communiqué Ingrid Daubar Spitale, de l'Université d'Arizona, chargée de pointer les caméras du MRO.

«C'est vraiment formidable d'observer quelque chose de dynamique sur Mars où presque tout ce que l'on voit n'a pas changé depuis des millions d'années», a-t-elle ajouté.

Les objectifs de la sonde qui orbite Mars sont braqués sur des endroits sélectionnés de la planète pour traquer les changements saisonniers et la principale cible de la caméra le 19 février n'était pas sur cette pente raide où les avalanches ont été photographiées.

«Nous étions à la recherche d'indices de changement printanier d'une couche de dioxyde de carbone (CO2) gelé recouvrant des dunes», a dit Candice Hansen, un des scientifiques de la mission du MRO au Jet Propulsion Laboratory de la Nasa à Pasadena en Californie.«Et découvrir ces avalanches était totalement inespéré», a-t-il ajouté.L'image entière montre des détails aussi petits qu'un bureau sur une bande de terrain de 5,7 kilomètres de large sur plus de 50 kilomètres de long.Des couches géologiques rougeâtres, connues pour être riches en glace d'eau, forment la face d'une pente raide de plus de 760 mètres de hauteur.

«Nous ne savons pas ce qui a déclenché ces glissements», a indiqué Patrick Russell, de l'université de Berne en Suisse et un des collaborateurs de l'équipe scientifique du MRO.«Nous prévoyons de prendre plus d'images du site à travers les changements de saisons martiennes pour déterminer s'il y a des avalanches toute l'année ou s'ils se produisent seulement au début du printemps.»Il y a plus de glace que de poussière dans les matériaux qui a glissé du haut de la pente, selon ces scientifiques.Et prendre des images de ce site au cours des prochains mois pour saisir tout changement du nouveau dépôt à la base de la pente devrait permettre de déterminer la proportion de glace, ont-ils expliqué.

«Si les blocs de glace se détachent de la pente et tombent, nous espérons que l'eau qui sera libérée se changera de son état solide en gaz», a expliqué Patrick Russel.«Ces observations pourraient nous aider à mieux comprendre une partie du cycle de l'eau sur Mars», a-t-il ajouté.


La terre et la lune vue de Mars




La terre et la lune vue de la planète Mars. Capter le 03/10/07 par la caméra HiRISE de la sonde Mars Reconnaissance Orbiter à plus de 142 millions de km de nous !



mercredi 20 février 2008

Éclipse Lunaire 20/02/08



Dans la soirée du 20 février 2008, la pleine lune s’éclipse dans l’ombre de la Terre. Au milieu de l’éclipse, la Lune se trouve dans la constellation du Lion, à une altitude confortable de 48° au-dessus de l’horizon sud-est. Le phénomène est visible en entier au Québec et le milieu de la phase totale se produit à 22 h 26, heure normale de l’est (HNE). Même à ce moment, on peut encore voir la Lune avec une teinte rouge sombre et un côté plus clair, celui qui est proche du bord de l’ombre. Cette éclipse a une magnitude de 1,11, ce qui signifie qu’il reste 11% du diamètre lunaire entre le limbe de la Lune et le bord de l’ombre de la Terre au milieu de l’éclipse. Le phénomène est embelli par la présence de Saturne et de l’étoile Regulus, toutes deux à moins de 4° de la Lune. Il ne faut pas manquer cette éclipse. La prochaine éclipse totale de Lune entièrement visible au Québec se produira le 21 décembre 2010.


mardi 29 janvier 2008

Un astéroïde a frôlé la Terre !




Un astéroïde, baptisé 2007 TU24, est passé au plus près de la Terre mardi comme prévu et sans jamais présenter de danger de collision avec notre planète, a indiqué mardi le Jet Propulsion Laboratory (JPL) de la Nasa.


«Je vous confirme le passage de l'astéroïde comme prévu», a indiqué D.C Agle, un porte parole du JPL situé à Pasadena en Californie (ouest).

L'objet est passé au plus près à un peu moins de 550 000 kilomètres de la Terre à 05H33 GMT, mardi avant de l'éloigner.

L'astéroïde 2007 TU24 a été découvert le 11 octobre 2007 par les scientifiques de la Nasa qui surveillent et répertorient ces objets. L'astéroïde mesure entre 150 et 610 mètres.

Quand il s'est trouvé au plus près de la Terre, à une distance équivalente à environ une fois et demi celle de la Lune, il était observable par des télescopes amateurs.

«Ce sera le passage d'un astéroïde de cette taille ou plus gros le plus proche de la Terre avant 2027», avait précisé auparavant dans un communiqué Don Yeomans, responsable à la Nasa du bureau chargé du programme des objets proches de la Terre (Near Earth Object Program Office).

Soulignant qu'«il n'y avait aucune raison de craindre une collision, ce responsable de la Nasa avait expliqué que tout au contraire «la nature fournissait, avec le passage rapproché de cet astéroïde, une excellente occasion de faire des observations».

La Nasa a fait des photos de l'astéroïde avec des radars.

La visite de 2007 TU24 est intervenu un jour avant qu'un autre astéroïde ne frôle la planète Mars à moins de 26 000 kilomètres.

Selon des calculs initiaux de la Nasa, il y avait une chance sur 25 que cet astéroïde 2007 WD5 n'entre en collision avec Mars.

Les dernières estimations de l'agence spatiale ont considérablement révisé à la baisse une telle probabilité avec un risque sur 10 000 de collision.

lundi 14 janvier 2008

Année spatiale «très riche» pour l'Europe avec 10 missions



Agence France-Presse

Paris

L'Europe participera en 2008 à dix missions spatiales, concernant aussi bien la station internationale ISS que les sciences, l'astronomie ou les avancées technologiques, s'est félicité lundi le Directeur général de l'Agence spatiale européenne (ESA), Jean-Jacques Dordain.


Premier grand rendez-vous de l'année: le lancement le 7 février du laboratoire européen Columbus à bord d'une navette spatiale vers l'ISS. «L'ESA, a souligné M. Dordain, deviendra ainsi un partenaire concret de la Station».

Quelques semaines plus tard, l'Europe franchira un nouveau pas vers l'ISS avec le lancement, vers le 22 février, du premier vaisseau ravitailleur européen, l'ATV Jules Verne. «Véhicule le plus complexe que l'ESA ait réalisé», a noté M. Dordain, il pourra acheminer jusqu'à 7,5 tonnes de cargaison et rehausser l'orbite de la Station.

En ce qui concerne la science pure, l'Agence spatiale européenne mettra sur orbite Goce, «un véritable bijou» qui améliorera la mesure de la gravité terrestre d'un facteur 100 par rapport à ce qui se fait actuellement, a précisé le Directeur général.

Les astronomes attendent pour leur part le lancement simultané par une fusée Ariane de «deux grands sommets du programme scientifique», selon M. Dordain, le télescope spatial Herschel et l'observatoire Planck. Herschel observera entre autres l'Univers «froid», en particulier la formation des étoiles et des galaxies, tandis que Planck fournira des informations essentielles sur la création de l'Univers et l'origine de la structure cosmique.

Concernant l'observation de la Terre, sera lancée la mission SMOS (étude de l'humidité des sols et de la salinité des océans), avec le microsatellite Proba-2, a encore précisé M. Dordain.

L'ESA mettra par ailleurs sur orbite Giove B, un satellite qui va servir à tester dans l'espace les technologies mises en oeuvre dans le futur réseau de navigation satellitaire européen Galileo.

Enfin, l'Agence européenne a des instruments sur la mission indienne Chandrayann-1 à destination de la Lune et est intéressée par la mission d'une navette spatiale pour réparer et moderniser le télescope spatial américano-européen Hubble.

M. Dordain s'est prononcé en faveur des vols habités, estimant que l'Europe devait «inventer son futur» dans ce domaine. Pour lui, cela «passera par une décision, ou non, sur la mise au point d'un transport d'équipage».


Vols habités dans l'espace: l'Europe doit y réfléchir

L'Europe doit poursuivre ses vols habités dans l'espace, mais doit réfléchir à la manière dont elle doit le faire, a estimé lundi à Paris au cours d'une conférence de presse le directeur général de l'Agence spatiale européenne (ESA), Jean-Jacques Dordain.

«Un programme spatial sans vol habité me semble boiteux», a affirmé M. Dordain, «il faut que l'Europe garde ou augmente son activité» dans ce domaine.

À près de quatre semaines du lancement du laboratoire européen Columbus vers la Station spatiale internationale (ISS), accompagné de deux spationautes de l'ESA - l'Allemand Hans Schlegel et le Français Leopold Eyharts -, le directeur général a déclaré que l'Europe devait «réfléchir» à la forme que prendrait à l'avenir sa présence humaine dans l'espace.

«Il faut inventer l'avenir des vols habités», a-t-il dit. Mais «le rôle de l'Europe dans ces vols sera différent» selon que «l'on se lance ou pas dans un programme de système de transport d'équipage». Les spationautes européens empruntent aujourd'hui les véhicules spatiaux américain (navettes) et russe (Soyouz).

L'ESA, a-t-il rappelé, envisage une association avec les Russes pour un nouveau véhicule.

M. Dordain s'est par ailleurs révolté contre l'idée d'un abandon trop hâtif de l'ISS, les vols de navettes américaines devant s'arrêter en 2010.

«Si l'on met le mot "fin" à l'exploitation de la station spatiale internationale avant même de l'exploiter, ce n'est pas le meilleur moyen d'attirer les scientifiques», a-t-il souligné en annonçant qu'une discussion aurait lieu au printemps avec les partenaires «sur le calendrier d'exploitation».

«Je suis persuadé qu'un accès continu à l'espace va permettre de faire des avancées scientifiques et technologiques majeures», a-t-il poursuivi.

Le spationaute Léopold Eyharts doit y passer au moins deux mois après l'installation du laboratoire Columbus.


jeudi 10 janvier 2008

Vénus est plus humide qu’on ne le croyait

Image de la planète Vénus transmise par l'Agence spatiale européene (ESA).


Pendant que tout le monde a les yeux rivés sur Mars, une sonde européenne poursuit depuis 2005 ses observations de notre autre voisine, Vénus.

Et pas moins de neuf articles en ont été tirés dans une édition récente de la revue Nature, qui révèlent un passé plus humide qu’on ne le croyait.

Derrière ces nuages d’acides sulfuriques qui voilent notre vision de la surface, les radars de la sonde Venus Express ont détecté une proportion inattendue de deutérium, ce qui est révélateur, disent-ils, de la présence d’une grande quantité de vapeur d’eau.

Suffisamment, avance une équipe du CNRS français, pour que cette eau ait jadis été un océan... de 3 centimètres de profondeur. C’est peu à notre échelle, mais c’est déjà passablement plus hospitalier que les portraits infernaux qui sont faits de cette planète qui est, par sa masse et sa distance du Soleil, notre plus proche cousine.

mercredi 9 janvier 2008

Comment observer l'ISS du sol ?

Station Spatiale Internationale (ISS) NASA


Avant de pouvoir observer l’ISS, vous devrez d’abord déterminer s’il est possible de la voir depuis l’endroit où vous vous trouvez (latitude). La possibilité d’observation dépend de l’inclinaison et de l’altitude orbitales de la Station ainsi que de sa grosseur, de sa capacité de refléter les rayons du soleil, etc. Plus l’altitude orbitale d’un engin spatial est basse et plus l’engin est facile à observer à l’oeil nu.

Orbitant à une altitude de 400 km, l’ISS est certainement sur orbite basse terrestre, comparativement aux satellites météorologiques et de télécommunications qui orbitent à près de 40 000 km d’altitude. L’ISS est placée sur une orbite équatoriale qui comporte des inclinaisons orbitales d’environ 0 - 70° N ou S.

Heureusement, de nombreuses possibilités d’observation se présenteront au Canada. La plupart des Canadiens n’auront qu’à savoir quand et où regarder. Le meilleur temps pour observer l’ISS sera au moment de son passage au-dessus de l’horizon. Toutefois, il ne se produira pas à la même heure chaque jour. Cette période précise sera variable puisque notre journée de 24 heures n’est pas parfaitement divisible par la période orbitale de 90 minutes de l’ISS. La Station spatiale internationale apparaîtra par conséquent dans le ciel un peu plus tôt (ou un peu plus tard) selon les jours et passera ainsi de façon cyclique de période diurne en période nocturne.

Pour connaître les dates et heures de passage de la station, visitez les liens suivant:

Heavens-Above

ISS Sighting (NASA)

Vivez le décollage de Soyouz !

L'ONU déclare 2009, Année Mondiale de l'Astronomie

Les Nations Unies viennent de proclamer, le 20 décembre 2007, que 2009 sera l’Année Mondiale de l’Astronomie (AMA09). La résolution, qui correspond à une initiative de l’Union astronomique Internationale (UAI) et de l’UNESCO, a été présentée par l’Italie, le pays de Galilée.

L’année 2009 célébrera ainsi la première utilisation d'une lunette pour des observations astronomiques, une invention qui a ouvert la voie à quatre siècles de découvertes prodigieuses. De nos jours, les télescopes au sol et dans l’espace scrutent en permanence l’Univers dans toutes les gammes de longueur d’onde.

La présidente de l’UAI, Catherine Cesarsky, a déclaré « L’Année Mondiale de l’Astronomie donne à toutes les nations la possibilité de participer à cette révolution scientifique et technologique ». Cette année correspondra à une coordination internationale à des fins pacifiques, pour mieux appréhender la recherche de nos origines cosmiques ; c’est un héritage commun qui relie tous les habitants de la planète Terre. Les sciences de l’astronomie représentent des millénaires d’efforts joints par-delà les frontières de lieu, de genre, d’âge, de culture et de race, en parfait accord avec les principes des Nations Unies. Dans ce sens, l’astronomie est un exemple-type du développement scientifique au travers de collaborations et échanges internationaux.

La présidente du comité de pilotage AMA09 (point de contact en France pour l’Année Mondiale de l’Astronomie), Anny-Chantal Levasseur-Regourd, précise : « De multiples actions sont dès à présent prévues sur toute la France, expositions, conférences, animations, observations grand public, etc., avec un effort tout particulier en direction de la jeunesse et de l’éducation. Le démarrage international aura lieu à Paris en janvier 2009. Le retentissement de cet événement doit permettre la participation d’un très large public à l’ensemble des manifestations qui seront proposées tout au long de l’année ».

L’Année Mondiale de l’Astronomie s’adresse à tous. Son but est de faire partager la passion de la découverte, la valeur des méthodes scientifiques et le plaisir qu’il y a à mieux comprendre l’Univers et la place que nous y occupons. Dès à présent, près de 100 pays et 14 organisations se sont engagés à y participer, formant un réseau unique de communicants et enseignants en astronomie.